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Ce matin, je suis fâchée, fâchée d’être maman.
Fâchée des responsabilités que je dois assumer aujourd’hui. Fâchée de ma courte nuit à cause de mes deux enfants malades.
Soyons honnêtes, ce n’est pas seulement une nuit, mais plutôt des mois d’épuisement depuis mon accouchement. Et ces deux dernières semaines, mes nuits se résument à des réveils répétitifs, plusieurs heures éveillées avec un bébé congestionné et irrité d’être lui aussi malade.
Je me réveille en sachant que je vais devoir encore puiser dans des ressources que je n’ai plus.
Je suis fâchée que ma grande se réveille plus tôt que d’habitude, alors que tout ce que je demande c’est un petit moment de répit, juste 15 minutes de sommeil de plus. C’est ridicule quand on y pense, mais ces 15 minutes représentent tellement pour moi.
Pourtant, je suis là, dans ma tête, avec cette colère qui monte, ce cri silencieux que personne n’entend :
Est-ce que je peux juste dormir ?
Mais non, la réalité est là. À la place, je dois me lever pour ramasser le lit de ma fille, parce qu’elle a fait pipi au lit. Je dois faire à manger. Je dois, je dois, je dois. C’est tout ce que j’entends, et ça m’étouffe. Qu’est-il arrivé à ce que je veux ? Où sont passées mes envies, mes besoins ?
Je me sens comme une machine à répondre aux besoins des autres, sans jamais m’arrêter pour moi-même.
Je me lève et je sais déjà que cette journée sera longue. Je ne suis pas prête mentalement, et pourtant, je dois l’affronter. Tout ce que je voudrais, c’est fuir. M’évader dans mon téléphone ou me réfugier dans mes émissions, comme je le fais souvent pour me déconnecter.
Mais, aujourd’hui… quelque chose en moi refuse cette fuite facile. Aujourd’hui, je choisis d’essayer autre chose. Je choisis d’écrire.
De verser ma colère, ma frustration, mon épuisement dans ces mots. Parce que je n’ai pas envie d’être cette maman frustrée, irritée, qui finit par craquer sous la pression. Je n’ai pas envie de transférer cette colère sur mes enfants, car ils n’y sont pour rien.
Je comprends tellement ces mamans qui, sous la pression de tant de responsabilités et d’épuisement, finissent par s’emporter. Je vois à quel point c’est facile de perdre patience, de se laisser submerger par la fatigue et le stress. Mais je ne veux pas être cette maman-là.
Mes enfants méritent mieux que mes frustrations. Alors, je prends cette colère et je la transforme en mots. Je l’écris pour ne pas la crier. Je la libère pour ne pas la laisser s’ancrer en moi.
Aujourd’hui, je décide d’être consciente de mes émotions, de ne pas les laisser me contrôler.
Même si c’est dur, même si tout en moi hurle de fatigue et d’épuisement, je sais que je fais de mon mieux. Je choisis d’être patiente avec moi-même, de reconnaître que je suis humaine, que c’est normal de craquer parfois. Mais je suis fière de la façon dont je gère tout ça. Fière d’avoir pris le temps de me poser, de réfléchir, et de choisir une voie différente.
Je suis une bonne maman. Même dans mes moments de faiblesse, même dans la fatigue et la frustration, je sais que je fais de mon mieux. Et c’est ce qui compte.
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